Verne-Mysterieuse-ajk$3.71# 1,16067,332,fic,fra,20180830,20181103,4,Jules Verne: L'île Mystérieuse ama, spa, TABLE DES MATIERES 128,1,PARTIE 1 - LES NAUFRAGÉS DE L'AIR 128,2,CHAPITRE I 290,2,CHAPITRE II 577,2,CHAPITRE III 791,2,CHAPITRE IV 993,h,« Sommes-nous sur une île ? murmura le marin. &239 1038,b,201808301024: + 20 = 20 = 6% 1039,2,CHAPITRE V 1254,2,CHAPITRE VI 1491,2,CHAPITRE VII ,1491 Gédéon Spilett, immobile, les bras croisés, était alors sur la grève, regardant la mer, dont l’horizon se confondait dans l’est avec un gros 1497 nuage noir qui montait rapidement vers le zénith. Le vent était déjà fort, et il fraîchissait avec le déclin du jour. Tout le ciel avait un mauvais aspect, et les premiers symptômes d’un coup de vent se manifestaient visiblement. Harbert entra dans les Cheminées, et Pencroff se dirigea vers le reporter. Celui-ci, très absorbé, ne le vit pas venir. 1501 « Nous allons avoir une mauvaise nuit, Monsieur Spilett ! dit le marin. De la pluie et du vent à faire la joie des pétrels ! » Le reporter, se retournant alors, aperçut Pencroff, et ses premières paroles furent celles-ci : « À quelle distance de la côte la nacelle a-t-elle, selon vous, reçu ce coup de mer qui a emporté notre compagnon ? » 1505 Le marin ne s’attendait pas à cette question. Il réfléchit un instant et répondit : « À deux encablures, au plus. – Mais qu’est-ce qu’une encablure ? demanda Gédéon Spilett. – Cent vingt brasses environ ou six cents pieds. – Ainsi, dit le reporter, Cyrus Smith aurait disparu à douze cents pieds au 1510 plus du rivage ? – Environ, répondit Pencroff. – Et son chien aussi ? – Aussi. – Ce qui m’étonne, ajouta le reporter, en admettant que notre compagnon ait péri, c’est que Top ait également trouvé la mort, et que ni le corps du chien, ni celui de son maître n’aient été rejetés au rivage ! – Ce n’est pas étonnant, avec une mer aussi forte, répondit le marin. D’ailleurs, il se peut que les courants les aient portés plus loin sur la côte. – Ainsi, c’est bien votre avis que notre compagnon a péri dans les flots ? demanda encore une fois le reporter. – C’est mon avis. – Mon avis, à moi, dit Gédéon Spilett, sauf ce que je dois à votre expérience, Pencroff, c’est que le double fait de la disparition absolue de Cyrus et de Top, vivants ou morts, a quelque chose d’inexplicable et d’invraisemblable. – Je voudrais penser comme vous, Monsieur Spilett, répondit Pencroff. Malheureusement, ma conviction est faite ! » Cela dit, le marin revint vers les Cheminées. Un bon feu pétillait sur le foyer. Harbert venait d’y jeter une brassée de bois sec, et la flamme projetait de grandes clartés dans les parties sombres du couloir. Pencroff s’occupa aussitôt de préparer le dîner. Il lui parut convenable d’introduire dans le menu quelque pièce de résistance, car tous avaient besoin de réparer leurs forces. Les chapelets de couroucous furent conservés pour le lendemain, mais on pluma deux tétras, et bientôt, embrochés dans une baguette, les gallinacés rôtissaient devant un feu flambant. À sept heures du soir, Nab n’était pas encore de retour. Cette absence prolongée ne pouvait qu’inquiéter Pencroff au sujet du nègre. Il devait craindre ou qu’il lui fût arrivé quelque accident sur cette terre inconnue, ou que le malheureux eût fait quelque coup de désespoir. Mais Harbert tira de cette absence des conséquences toutes différentes. Pour lui, si Nab ne revenait pas, c’est qu’il s’était produit une circonstance nouvelle, qui l’avait engagé À prolonger ses recherches. Or, tout ce qui était nouveau ne pouvait l’être qu’à l’avantage de Cyrus Smith. Pourquoi Nab n’était-il pas rentré, si un espoir quelconque ne le retenait pas ? Peut-être avait-il trouvé quelque indice, une empreinte de pas, un reste d’épave qui l’avait mis sur la voie ? Peut-être suivait-il en ce moment une piste certaine ? Peut-être était-il près de son maître ?… Ainsi raisonnait le jeune garçon. Ainsi parla-t-il. Ses compagnons le laissèrent dire. Seul, le reporter l’approuvait du geste. Mais, pour Pencroff, ce qui était probable, c’est que Nab avait poussé plus loin que la veille ses recherches sur le littoral, et qu’il ne pouvait encore être de retour. Cependant, Harbert, très agité par de vagues pressentiments, manifesta plusieurs fois l’intention d’aller au-devant de Nab. Mais Pencroff lui fit comprendre que ce serait là une course inutile, que, dans cette obscurité et par ce déplorable temps, il ne pourrait retrouver les traces de Nab, et que mieux valait attendre. Si le lendemain Nab n’avait pas reparu, Pencroff n’hésiterait pas à se joindre à Harbert pour aller à la recherche de Nab. Gédéon Spilett approuva l’opinion du marin sur ce point qu’il ne fallait pas se diviser, et Harbert dut renoncer à son projet ; 1620 Pencroff écouta plus attentivement, et il crut, en effet, dans un instant d’accalmie, entendre des aboiements éloignés. « Eh bien !… dit le reporter, en serrant la main du marin. – Oui… oui !… répondit Pencroff. – C’est Top ! C’est Top !… » s’écria Harbert, qui venait de s’éveiller, et tous trois s’élancèrent vers l’orifice des Cheminées. 1628 Ils regardèrent, ils ne pouvaient parler. L’obscurité était absolue. La mer, le ciel, la terre, se confondaient dans une égale intensité des ténèbres. Il semblait qu’il n’y eût pas un atome de lumière diffuse dans l’atmosphère. Pendant quelques minutes, le reporter et ses deux compagnons demeurèrent ainsi, comme écrasés par la rafale, trempés par la pluie, aveuglés par le sable. Puis, ils entendirent encore une fois ces aboiements dans un répit de la tourmente, et ils reconnurent qu’ils devaient être assez éloignés. Ce ne pouvait être que Top qui aboyait ainsi ! Mais était-il seul ou accompagné ? Il est plus probable qu’il était seul, car, en admettant que Nab fût avec lui, Nab se serait dirigé en toute hâte vers les Cheminées. Le marin pressa la main du reporter, dont il ne pouvait se faire entendre, et d’une façon qui signifiait : « Attendez ! » puis, il rentra dans le couloir. Un instant après, il ressortait avec un fagot allumé, il le projetait dans les ténèbres, et il poussait des sifflements aigus. À ce signal, qui était comme attendu, on eût pu le croire, des aboiements plus rapprochés répondirent, et bientôt un chien se précipita dans le couloir. Pencroff, Harbert et Gédéon Spilett y rentrèrent à sa suite. Une brassée de bois sec fut jetée sur les charbons. Le couloir s’éclaira d’une vive flamme. « C’est Top ! » s’écria Harbert. C’était Top, en effet, un magnifique anglo-normand, qui tenait de ces deux races croisées la vitesse des jambes et la finesse de l’odorat, les deux qualités par excellence du chien courant. C’était le chien de l’ingénieur Cyrus Smith. Mais il était seul ! Ni son maître, ni Nab ne l’accompagnaient ! Cependant, comment son instinct avait-il pu le conduire jusqu’aux Cheminées, qu’il ne connaissait pas ? Cela paraissait inexplicable, surtout au milieu de cette nuit noire, et par une telle tempête ! Mais, détail plus 1643 ténèbres, et il poussait des sifflements aigus. À ce signal, qui était comme attendu, on eût pu le croire, des aboiements plus rapprochés répondirent, et bientôt un chien se précipita dans le couloir. Pencroff, Harbert et Gédéon Spilett y rentrèrent à sa suite. Une brassée de bois sec fut jetée sur les charbons. Le couloir s’éclaira d’une vive flamme. « C’est Top ! » s’écria Harbert. C’était Top, en effet, un magnifique anglo-normand, qui tenait de ces deux races croisées la vitesse des jambes et la finesse de l’odorat, les deux qualités par excellence du chien courant. C’était le chien de l’ingénieur Cyrus Smith. Mais il était seul ! Ni son maître, ni Nab ne l’accompagnaient ! Cependant, comment son instinct avait-il pu le conduire jusqu’aux Cheminées, qu’il ne connaissait pas ? Cela paraissait inexplicable, surtout au milieu de cette nuit noire, et par une telle tempête ! Mais, détail plus inexplicable encore, Top n’était ni fatigué, ni épuisé, ni même souillé de vase ou de sable !… 1656 Harbert l’avait attiré vers lui et lui pressait la tête entre ses mains. Le chien se laissait faire et frottait son cou sur les mains du jeune garçon. « Si le chien est retrouvé, le maître se retrouvera aussi ! dit le reporter. – Dieu le veuille ! répondit Harbert. Partons ! Top nous guidera ! » Pencroff ne fit pas une objection. Il sentait bien que l’arrivée de Top pouvait donner un démenti à ses conjectures. « En route ! » dit-il. Pencroff recouvrit avec soin les charbons du foyer. Il plaça quelques morceaux de bois sous les cendres, de manière à retrouver du feu au retour. Puis, précédé du chien, qui semblait l’inviter à venir par de petits aboiements, et suivi du reporter et du jeune garçon, il s’élança au dehors, après avoir pris les restes du souper. La tempête était alors dans toute sa violence, et peut-être même à son maximum d’intensité. La lune, nouvelle alors, et, par conséquent, en conjonction avec le soleil, ne laissait pas filtrer la moindre lueur à travers les nuages. Suivre une route rectiligne devenait difficile. Le mieux était de s’en rapporter à l’instinct de 1670 Top. Ce qui fut fait. Le reporter et le jeune garçon marchaient derrière le chien, et le marin fermait la marche. Aucun échange de paroles n’eût été possible. La pluie ne tombait pas très abondamment, car elle se pulvérisait au souffle de l’ouragan, mais l’ouragan était terrible. Toutefois, une circonstance favorisa très heureusement le marin et ses deux compagnons. En effet, le vent chassait du sud-est, et, par conséquent, il les poussait de dos. Ce sable qu’il projetait avec violence, et qui n’eût pas été supportable, ils le recevaient par derrière, et, à la condition de ne point se retourner, ils ne pouvaient en être incommodés de façon à gêner leur marche. En somme, ils allaient souvent plus vite qu’ils ne le voulaient, et précipitaient leurs pas afin de ne point être renversés, mais un immense espoir doublait leurs forces, et ce n’était plus à l’aventure, cette fois, qu’ils remontaient le rivage. Ils ne mettaient pas en doute que Nab n’eût retrouvé son maître, et qu’il ne leur eût envoyé le fidèle chien. Mais l’ingénieur était-il vivant, ou Nab ne mandait-il ses compagnons que pour rendre les derniers devoirs au cadavre de l’infortuné Smith ? Après avoir dépassé le pan coupé de la haute terre dont ils s’étaient 1670 prudemment écartés, Harbert, le reporter et Pencroff s’arrêtèrent pour reprendre haleine. Le retour du rocher les abritait contre le vent, et ils respiraient après cette marche d’un quart d’heure, qui avait été plutôt une course. À ce moment, ils pouvaient s’entendre, se répondre, et le jeune garçon ayant prononcé le nom de Cyrus Smith, Top aboya à petits coups, comme s’il eût voulu dire que son maître était sauvé. « Sauvé, n’est-ce pas ? répétait Harbert, sauvé, Top ? » Et le chien aboyait comme pour répondre. La marche fut reprise. Il était environ deux heures et demie du matin. La mer commençait à monter, et, poussée par le vent, cette marée, qui était une marée de syzygie, menaçait d’être très forte. Les grandes lames tonnaient contre la lisière d’écueils, et elles l’assaillaient avec une telle violence, que, très probablement, elles devaient passer par-dessus l’îlot, absolument invisible alors. Cette longue digue ne couvrait donc plus la côte, qui était directement exposée aux chocs du large. Dès que le marin et ses compagnons se furent détachés du pan coupé, le 1700 vent les frappa de nouveau avec une extrême fureur. Courbés, tendant le dos à la rafale, ils marchaient très vite, suivant Top, qui n’hésitait pas sur la direction à prendre. Ils remontaient au nord, ayant sur leur droite une interminable crête de lames, qui déferlait avec un assourdissant fracas, et sur leur gauche une obscure contrée dont il était impossible de saisir l’aspect. Mais ils sentaient bien qu’elle devait être relativement plate, car l’ouragan passait maintenant au-dessus d’eux sans les prendre en retour, effet qui se produisait quand il frappait la muraille de granit. À quatre heures du matin, on pouvait estimer qu’une distance de cinq milles avait été franchie. Les nuages s’étaient légèrement relevés et ne traînaient plus sur le sol. La rafale, moins humide, se propageait en courants d’air très vifs, plus secs et plus froids. Insuffisamment protégés par leurs vêtements, Pencroff, Harbert et Gédéon Spilett devaient souffrir cruellement, mais pas une plainte ne s’échappait de leurs lèvres. Ils étaient décidés à suivre Top jusqu’où l’intelligent animal voudrait les conduire. Vers cinq heures, le jour commença à se faire. Au zénith d’abord, où les 1714 vapeurs étaient moins épaisses, quelques nuances grisâtres découpèrent le bord des nuages, et bientôt, sous une bande opaque, un trait plus lumineux dessina nettement l’horizon de mer. La crête des lames se piqua légèrement de lueurs fauves, et l’écume se refit blanche. En même temps, sur la gauche, les parties accidentées du littoral commençaient à s’estomper confusément, mais ce n’était encore que du gris sur du noir. À six heures du matin, le jour était fait. Les nuages couraient avec une extrême rapidité dans une zone relativement haute. Le marin et ses compagnons étaient alors à six milles environ des Cheminées. Ils suivaient une grève très plate, bordée au large par une lisière de roches dont les têtes seulement émergeaient alors, car on était au plein de la mer. Sur la gauche, la contrée, qu’accidentaient quelques dunes hérissées de chardons, offrait l’aspect assez sauvage d’une vaste région sablonneuse. Le littoral était peu découpé, et n’offrait d’autre barrière à l’Océan qu’une chaîne assez irrégulière de monticules. Çà et là, un ou deux arbres grimaçaient, couchés vers l’ouest, les branches projetées dans cette direction. Bien en arrière, dans le sud-ouest, s’arrondissait la lisière de la :1716 dessina nettement l’horizon de mer. La crête des lames se piqua légèrement de lueurs fauves, et l’écume se refit blanche. En même temps, sur la gauche, les parties accidentées du littoral commençaient à s’estomper confusément, mais ce n’était encore que du gris sur du noir. À six heures du matin, le jour était fait. Les nuages couraient avec une extrême rapidité dans une zone relativement haute. Le marin et ses compagnons étaient alors à six milles environ des Cheminées. Ils suivaient une grève très plate, bordée au large par une lisière de roches dont les têtes seulement émergeaient alors, car on était au plein de la mer. Sur la gauche, la contrée, qu’accidentaient quelques dunes hérissées de chardons, offrait l’aspect assez sauvage d’une vaste région sablonneuse. Le littoral était peu découpé, et n’offrait d’autre barrière à l’Océan qu’une chaîne assez irrégulière de monticules. Çà et là, un ou deux arbres grimaçaient, couchés vers l’ouest, les branches projetées dans cette direction. Bien en arrière, dans le sud-ouest, s’arrondissait la lisière de la dernière forêt. En ce moment, Top donna des signes non équivoques d’agitation. Il allait en avant, revenait au marin, et semblait l’engager à hâter le pas. Le chien avait alors quitté la grève, et, poussé par son admirable instinct, sans montrer une seule hésitation, il s’était engagé entre les dunes. On le suivit. Le pays paraissait être absolument désert. Pas un être vivant ne l’animait. La lisière des dunes, fort large, était composée de monticules, et même de collines très capricieusement distribuées. C’était comme une petite Suisse de sable, et il ne fallait rien moins qu’un instinct prodigieux pour s’y reconnaître. Cinq minutes après avoir quitté la grève, le reporter et ses compagnons arrivaient devant une sorte d’excavation creusée au revers d’une haute dune. Là, Top s’arrêta et jeta un aboiement clair. Spilett, Harbert et Pencroff pénétrèrent dans cette grotte. Nab était là, agenouillé près d’un corps étendu sur un lit d’herbes… Ce corps était celui de l’ingénieur Cyrus Smith. 1745,2,CHAPITRE VIII 1994,b,20180911: + = 40 = 1995,2,CHAPITRE IX 2236,w,cabiai,=Capybara,?? 2261,2,CHAPITRE X 2522,b,20180912: + 10 = 50 = 16% 2523,2,CHAPITRE XI 2532,w,tragopan 2617,w,caudal=häntä- 2815,2,CHAPITRE XII 3008,w,agoutis.= 3074,b,20180913: + = 61 = 3075,2,CHAPITRE XIII 3329,w,coordonnées=koordinaatit 3377,2,CHAPITRE XIV 3474,w,malacologie.= 3495,w,Mandibule-=Jokainen linnun suuosa, hyönteinen. 3508,h,Pourquoi faut-il, s’écria Pencroff, pourquoi faut-il que nous ayons jeté par-dessus le bord toutes ces armes que la nacelle emportait avec nous, et nos ustensiles, et jusqu’à nos couteaux de poche ! – Mais, si nous ne les avions pas jetés, Pencroff, c’est nous que le ballon aurait jetés au fond de la mer ! dit Harbert. 3623,2,CHAPITRE XV 3710,w,taille du marin=merimies koko 3853,b,20180916: + 16 = 77 = 23% 3854,2,CHAPITRE XVI 4093,2,CHAPITRE XVII 4142,w,l’orifice=reikä 4253,i,habilement guidés par 4368,b,20180920: + 10 = 87 = 27% 4369,2,CHAPITRE XVIII 4402,w,orifice=reikä 4422,i,ascensionnistes dans les montagnes. 4557,w,ogivales,= 4603,b,20180922: + 8 = 95 = 29% 4604,2,CHAPITRE XIX 4854,2,CHAPITRE XX 4981,I,nourriture azotée=typpipitoista ruokaa 5064,b,20180922: +6 = 101 = 32% 5065,2,CHAPITRE XXI 5311,2,CHAPITRE XXII 5413,w,osiers-=koripaju 5437,p,Gédéon Spilett, 5437,p,Pencroff 5437,p,Harbert 5450,w,félins=kissat 5475,w,varech=rakkolevä 5475,p,Nab, 5475,p,Cyrus Smith 5563,w,l’ouïe=kuulo 5567,w,lubie=päähänpisto 5571,w,giboulées,=suihkut, 5583,w,outardes,=bustards, 5592,w,carnassiers=lihansyöjä- 5643,b,201809241149: + 15 = 116= 35% 5644,1,PARTIE 2 - L'ABANDONNÉ 5645,2,CHAPITRE I 5688,w,pécari=napasika 5887,b,201809261245: + = 117 = 37% 5889,2,CHAPITRE II 6147,2,CHAPITRE III 6166,w,fourneau=tulipesä 6210,w,tiges,=tangot 6410,b,201809281050: + 17 = 134 = 40% 6411,2,CHAPITRE IV 6655,2,CHAPITRE V 6815,w,lambeau=Tornin osa vaatekappaleesta, runko. 6946,b,201809301133: + 10 = 144 = 43% 6950,2,CHAPITRE VI 7227,2,CHAPITRE VII 7426,w,l’aérostat,=ilmapallo, 7477,w,l’onagga,=onageri, 7490,b,201810021000: + 10 = 154 = 47% 7491,2,CHAPITRE VIII 7766,2,CHAPITRE IX 7942,w,tige,varsi 7959,w,tiges de cycas.= 8043,b,201810051249: + 12 = 166 = 50% 8044,2,CHAPITRE X 8077,w,quille.=köli. 8302,b,201810071242: + =166 = 52% 8304,2,CHAPITRE XI 8323,w,suint.=Rasvainen. 8332,i,époques les plus reculées, 8454,i,tôt ou tard 8600,2,CHAPITRE XII 8675,w,culpeux,=colpeos, 8767,I,Ses blessures étaient cicatrisées, 8934,b,2018101011155: + 12 = 178= 56% 8939,2,CHAPITRE XIII 9077,w,drisse=nostoköysi 9195,2,CHAPITRE XIV 9199,w,brindille,= oksa 9475,2,CHAPITRE XV 9708,b,201810161010: + 16 = 194 = 60 % 9715,2,CHAPITRE XVI 10009,2,CHAPITRE XVII 10282,b,201810171213: + 8 = 202 = 64% 10283,2,CHAPITRE XVIII 10409,w,corral.= 10545,b,20181150: + 8 = 210 = 66% 10550,2,CHAPITRE XIX 10804,2,CHAPITRE XX 10885,I,auquel, bon gré, mal gré, il se sentait soumis. 11075,1,PARTIE 3 - LE SECRET DE L'ÎLE 11079,b,201810220940: + 12 = 222 = 69% 1108,2,CHAPITRE I 11356,b,201810231110: + 5 = 227 = 71% 11357,2,CHAPITRE II 71% 11605,2,CHAPITRE III 11630,w,obus=kuori 11923,b,2011810240600: + 11 = 238 = 74% 11924,2,CHAPITRE IV 74% 11962,w,épaves.=hylkyjä. 11974,w,bastingages.=suojista. 12141,w,chenapans=rascals 12197,w,torpille=torpedo 12204,b,201810250515: + 6 = 244 =76% 12205,2,CHAPITRE V 12432,b,201810251005: + 5 = 249 =77% 12433,2,CHAPITRE VI 76% 12681,b,201810270437: + 5 = 254 = 79% 12682,2,CHAPITRE VII 79% 12897,b,201810280710: + 4 = 258 = 12898,2,CHAPITRE VIII 13011,b,201810280845 13012,2,CHAPITRE IX 81% 13243,b,201810280945 13244,2,CHAPITRE X 82% 13334,w,épis de la moisson,= 13351,w,d’assoupissement=un 134412,CHAPITRE XI 13682,b,201810290235:0+ = = 85% 13683,2,CHAPITRE XII 85% 13825,i,Il est vrai que l’opération pouvait réussir, mais elle pouvait échouer aussi. 13923,b,201810291005: 13924,2,CHAPITRE XIII 87% 14199,b,201810291150: + = 284 = 88% 14200,2,CHAPITRE XIV 14460,2,CHAPITRE XV 89% 14525,w,lurons= 14764,w,fusiforme= 14798,b,201810312245: 14799,2,CHAPITRE XVI 90% 14981,w,scaphandre,=sukellus, 15044,b,201811020306: + = = 94% 15045,2,CHAPITRE XVII 94% 15246,b,201811032209: + = = 95% 15247,2,CHAPITRE XVIII 15568,i,Un silence sépulcral 15596,2,CHAPITRE XIX 97% 15908,2,CHAPITRE XX 99% 16037,2,Conclusion : Au sujet de l’illustration du livre Parcours 16064,b,201811030308: + = = 100% ### #fra La science-fiction il y a 150 ans Je n'ai jamais lu de science-fiction moderne. Selon mon esprit préjudiciable, c'est quelque chose d'inhumain et de mécanique. Ce texte de Jules Verne, le père de tout ce genre, est assez différent. Il émerge de la peau même de l'homme, de l'expérience et des idées de tous les jours. Cette L'île mystérieuse ne fait pas exception. Cinq hommes voyageant dans un ballon se sont écrasés sur une île inhabitée de la mer du Sud, qui ne figure sur aucune carte. Dû jeter toutes leurs affaires en lest avant d'atterrir. Seule une horloge est restée inaperçue dans une poche. Ainsi, un Robinson Crusoe kind de début zéro dans l'histoire est garanti. Mais ces quatre hommes et un garçon d’âge adolescent ne sont pas tombés dans le désespoir, cela n’a jamais existé én cette histoire excepte le moment final. Au lieu de cela, en quatre ans, ils se sont construits un monde complet et positif. Il ne manquait rien dans la vie quotidienne. Feu, ustensiles de ménage, armes à feu et poudre pour la chasse, vêtements, moyens de déplacement, communications telles que l'ascenseur et le télégraphe, même l'électricité. L'un des hommes est un génie, maître de toutes les découvertes de la science jusqu'en 1860, un esprit pratique ingénieux. Tout ce qui était nécessaire, il pourrait donner des instructions, comment créer. Mais pas le dernier moyen de retourner dans le monde extérieur. Ou même cela, mais les forces de la nature n'ont pas permis la réalisation des rêves de retour. L’aide devait venir de l’extérieur et c’est venue, mais seulement au seul moment désespéré de toute l’aventure, juste avant la mort de la faim d'hommes couchés sur un rocher nu de quelques mètres carrés après la disparition de l'île dans une éruption d'un volcan. C'est la science-fiction de mon goût. Mais ce livre a fait pour moi un service encore très différent, encore plus important que ce genre de gymnastique mentale. J'ai réalisé mon ancienne idée de lire le livre en deux langues parallèlement. Français et hongrois cette fois. J'ai toujours fait ça. Même commencé une nouvelle langue de cette façon. Mais cette fois, je l’ai fait d’une manière légèrement différente de ce qu’elle était auparavant. Il existe des alternatives raisonnables. Si vous commencez juste une nouvelle langue, vous aimez lire des phrases ou des paragraphes, comme je l’ai déjà fait. Connaissant cette fois les deux langues, mais le français était meilleur que le hongrois, je l'ai redécoupé par chapitres. Et j'ai fini par lire le français puis le hongrois. De cette façon, en lisant et en comprenant tout ce que j’ai lu, j’ai beaucoup apprécié le texte en hongrois et j'ai compris le sens de nombreux mots et idiomes nouveaux. Une expérience très précieuse, recommandée à tous les apprenants de langues. Pas de doute du nombre d'étoiles pour cet échantillon d'œuvres d'un grand maître des mots et des idées Jules Verne: Cinq étoiles la seule alternative possible! #eng Sci-fi 150 years ago Have never read modern sci-fi. According to my prejudicial mind it is something inhuman and mechanical. Quite different is this text of Jules Verne, the father of this entire genre. It emerges from the very skin of man, every day experience and ideas. This L'ile mysterieuse is no exception. Five men, voyagers of a ballon crash on an inhabited South Sea Isle, not marked on any map. Had to throw away all their belongings as ballast before landing. Only a clock remained unnoticed in a pocket. This way a Robinson Crusoekind of zero start of the story is guaranteed. But these four men and one teen age boy did not fall into desperation, no such thing along the whole story. Instead, in four years, they build a complete good world for themselves. Nothing necessary in practical everyday life was missing. Fire, household utensils, guns and powder for hunting, clothing, means of movement, communication such as lift and telegraph, even electricity. One of the men is a genius, master of all discoveries of science up to 1860, an ingenious practical mind. Whatever was needed, he could give instructions, how to create. Only not the final means to return to the outer world. Or even that, but the forces of nature did not allow the fulfilment of the dreams of return. The help had to come from outside, and it came, but only at the only desperate moment of the whole adventure, just the moment before the hunger death of men lying on bare rock of a few square feet after the island had vanished in an eruption of a vulcano. This is the sci-fi of my taste. But this book did for me still a quite different service, even more important than this kind of mind gymnastics. I realized my old idea of reading the book in two languages parallelly. This time French and Hungarian. I have always done that. Even started a new language this way. But this time I did it in a slightly different manner compared to earlier. There are reasonable alternatives. If you are just beginning a new language, you like to read by sentences or paragraphs, as I have done before. This time knowing both languages, but French better than Hungarian, I red by chapters. And I ended up reading first French, then Hungarian. This way reading and understanding all I greatly enjoyed the Hungarian text and knew the meaning of many new words and idioms. A very valuable experience, recommendable to all learners of languages. No doubt of the number of stars for this sample of works of a great master of words an ideas Jules Verne: Five stars the only possible alternative! #hun Sci-fi 150 évvel ezelőtt Soha nem olvastam a modern sci-fi-t. Az én sérelmező elképzelésem szerint valami embertelen és mechanikus. Egészen más a Jules Verne, az egész mûfaj apja. Az ember bőréből, minden nap tapasztalatából és ötletéből származik. Ez a L'ile mysterieuse nem kivétel. Öt ember, egy ballon ütközője egy lakottlan dél-tengeri szigetnél, amelyet semmilyen térképen nem jelöltek meg. El kellett dobnia minden holmiját ballasztként a leszállás előtt. Csak egy óra maradt észrevétlenül zsebben. Így garantált a Robinson Crusoekind kezdő a történet nullától. De ez a négy férfi és egy tinédzser fiú nem esett kétségbeesésbe, nem volt ilyen az egész történetben. Ehelyett négy év alatt teljes jó világot építenek maguknak. Semmi sem szükséges a mindennapi gyakorlati életben. Tűz, háztartási eszközök, pisztolyok és por vadászathoz, ruházathoz, mozgási eszközökhöz, kommunikációhoz, például lifthez és távíróhoz, még villanyhoz is. Az egyik ember zseni, a tudomány minden felfedezésének mestere 1860-ig, egy zseniális gyakorlati elme. Bármi is volt, megadhatta az utasításokat, hogyan lehet létrehozni. Csak a végső eszköz, hogy visszatérjünk a külvilágba. Vagy még ez is, de a természet erői nem engedték meg a visszatérés álmainak teljesítését. A segítség kívülről jött és jött, de csak az egész kaland kalandjának csak kétségbeesett pillanata alatt, csak az a pillanat, amikor az éhség elhalálozott az emberek néhány négyzetméternyi meztelen sziklán fekvő férfi halálát követően, hogy a sziget eltűnt egy kitörésben egy vulkán. Ez az én ízeim sci-fija. De ez a könyv még mindig nagyon eltérő szolgáltatás volt számomra, még ennél is fontosabb, mint az ilyen típusú gimnasztika. Rájöttem a régi ötletem, hogy a könyvet párhuzamosan két nyelven olvasom. Ezúttal francia és magyar. Mindig ezt tettem. Még egy új nyelvet is indított. De ezúttal a korábbiakhoz képest kissé eltérő módon tettem. Ésszerű alternatívák vannak. Ha csak új nyelvet kezdesz, olvasni akarsz mondatokkal vagy bekezdésekkel, ahogyan korábban is tettem. Ezúttal mindkét nyelv ismerete, de a franciák jobbak, mint magyarok, vázlatosan fejezetek szerint. És végül elolvastam az első francia nyelvet, majd a magyar nyelvet. Így olvastam és megértettem mindent, amit nagyon élveztem a magyar szövegben, és sok új szó és idióma jelentését értettem. Nagyon értékes tapasztalat, amely minden nyelvtanuló számára ajánlható. Kétségtelen, hogy a csillagok száma a nagy mesterek munkáinak ez a mintájára ötleteket tartalmaz Jules Verne: Öt csillag az egyetlen lehetséges alternatíva! #fin Sci-fi 150 vuotta sitten En ole koskaan lukenut nykyaikaista scifiä. Ennakkoluuloisen mieleni mukaan se on jotain epäinhimillistä ja mekaanista. Aivan erilaista on Jules Vernen, tämän koko genren isän teksti. Se syntyy ihmisen iholta, joka päiväisen elämän kokemuksesta ja ideoista. Tämä L'ile mysterieuse ei ole poikkeus. Viisi miestä, ilmapallon matkustajia, tekee haaksirikon asumattomalle Etelämeren saarelle, jota ei ole merkitty edes mihinkään karttaan. Joutuvat heittämään pois kaiken omaisuutensa painolastina ennen laskeutumista. Vain kello jäi huomaamatta taskuun. Tällä tavoin Robinson Crusoen tapaan tarinan nolla alku on taattu. Mutta nämä neljä miestä ja yksi teini-ikäinen poika eivät joutuneet epätoivoon, ei mitään sellaista koko tarinassa. Sen sijaan neljän vuoden aikana he rakentavat täydellisen hyvän maailman itselleen. Mitään tarpeellista käytännön arjesta ei puuttunt. Tuli, taloustavarat, aseet ja ruuti metsästykseen, vaatteet, liikkumisvälineet, viestintä, kuten hissi ja lennätin, jopa sähkö. Yksi miehistä on nero, joka on kaikkien vuoteen 1860 asti tehtyjen tieteellisten saavutusten mestari, nerokas käytännön mieli. Mitä tahansa tarvittiin, hän voisi antaa ohjeita, miten luoda. Vain ei lopullinen keino palata ulkomailmaan. Tai sekin, mutta luonnonvoimat eivät sallineet paluuhaaveiden täyttymistä. Apu oli tultava ulkopuolelta, ja se tuli, mutta vain koko seikkailun ainoana epätoivon hetkenä, hetki ennen mlesten nälkäkuolemaa makaamassa paljaan kallion päällä, kun saari oli jo kadonnut tulivuoren purkauksessa. Tämä on minun makuuni scifi. Mutta tämä kirja teki minulle vielä kovin erilaisen palvelun, vieläkin tärkeämmän kuin tällainen mielen voimistelu. Toteutin vanhan ajatukseni kirjan lukemisesta kahdella kielellä rinnakkain. Tällä kertaa ranska ja unkari. Olen aina tehnyt sitä. Jopa aloittanut uuden kielen tällä tavalla. Mutta tällä kertaa tein sen hieman eri tavalla kuin aiemmin. On olemassa vaihtoehtoja. Jos aloitat uuden kielen, haluat lukea lauseita tai paragrafeja, kuten olen minäkin aikaisemmin tehnyt. Tällä kertaa osaten molempia kieliä, mutta ranskaa paremmin kuin unkaria, luin kirjan luku kerrallaan. Ja päädyin lukemaan ensin ranskaksi, sitten unkariksi. Näin lukemalla ja ymmärrettyäni jo kaiken nautin suuresti unkarin tekstistä ja tiesin heti monien uusien sanojen ja ilmaisujen merkityksen. Erittäin arvokas kokemus, joka on suositeltava kaikille kielten opiskelijoille. Ei ole epäilystä siitä, kuinka paljon tähtiä tästä erinomaisen sanan ja ideoiden mestarin Jules Vernen teoksesta: Viisi tähteä on ainoa vaihtoehto! $$$ 20180830 Nythän vasta aarteen löysin! Samaa Vernen kirjaa L'île Mystérieuse - A REJTELMES SZIGET rinnakkain Wordilla unkariksi ja Kindlellä ranskaksi. 20180922 Kahdella kielellä samaa kirjaa. Todella hyvä idea antiikkiselta paperikirjakaudelta elvytettynä sähkökirjoihin. Luulenpa ettei tämä jää viimeiseksi. Hyvää aivovoimistelua varttuneessa 81 iässä! *** 16067/332=50 5*